Description
La couleur du Gombo est une mise à nu des torts et tares de la société dénoncés ici comme partout où on en couve pas le mal, dans la perspective de changer. Le roman de Ferdinand Ndinda Ndinda transcende la pratique stricte de la corruption pour en faire un mode de vie où le commis de l’Etat perd toute personnalité. L’ascension fulgurante du héros, ainsi que sa chute brutale qui l’enfonce dans la gadoue de la déchéance, ne l’empêchent pas de se reconvertir à la vertu, à l’éthique et à la morale. C’est une formidable leçon d’humilité, un hymne à la résipiscence. Au moment où les administrations africaines plombent la marche vers le progrès à cause du nombrilisme où seul le gain personnel (le gombo) sous-tend l’action, cette œuvre suggère bien un référentiel qui penserait qu’il n’y ait plus de modèle dont s’inspirer… Pourquoi ne pas y croire ?
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